LE MONDE SELON TELAP

Retour à la nature... Un choix difficile à faire car c'est également renoncer à l'univers urbain dans lequel j'ai grandi : le "tout, tout de suite" qui satisfait la moindre de nos impulsions. Renoncer à ce confort: serait-ce ça, être tranquille?   J' aspire aussi a cette tranquilité, mais les remises en question me semblent énormes quand j'y refléchis. J'ai lu Larcenet (le combat ordinaire) et il nous ouvre à ces interrogations: le retour à la nature ne serait-il pas une fuite? Il finit par revenir voir sa belle, et prend ce monde tel qu'il est aujourd'hui, si mes souvenirs sont bons...

Bref, pour les vaches, bonne chance, car elle a pas encore l'air d'être d'accord!

Mais le monde il est comme tout! On ne peut pas prendre le monde autrement que comme il est, nous sommes le monde! Le monde d'aujourd'hui n'est pas uniquemment constitué de la ville, ses modes, son argent-roi, sa vie facile, ses psychanalyses, son marketing. Le monde c'est ce qu'on veut!
Quand on parle de "retour à la terre", le retour est peut-être une fuite, le fait de changer de milieu est motivé, sans aucun doute, entre autres, par un rejet de celui que l'on quitte. Mais le fait de "rester à la ville" est il vraiment plus glorieux?
Ce dont tu parles sur la facilité avec laquelle tu satisfais tes impulsions, ne croîs tu pas que ces implulsions elles-mêmes disparaîtraient si tu changeais de vie! Qui les fait naître?
Enfin bon je dis tout ça pour faire naître le débat, mais je ne suis pas près à franchir le pas non plus. Ca me fascine parceque ça ressemble aux vacances je pense...
Et puis cette vie "ensemble" avec plein d'amis, d'imprévus, ça me manquerait.

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