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Putain qu'est ce que j'arrive pas à faire, pourquoi ça me prend comme une envie de chier comme ça d'être attiré par une telle ou une autre, pourquoi des conneries que je sais déraisonnables me bouffent la vie pendant des heures des jours des semaines et des années. Est-ce que vraiment j'ai pas été bon avec mes amoureuses ? Pourtant j'ai voulu tout donner. Alors si ça suffit pas, alors merde et merde et merde, je finirait seul je le suis déjà d'ailleurs. Avec toutes ces conneries, qui ne sont sûrement que ma faute, par trop sensible et par trop perméable, je vais finir par me fermer, je le sens, je vais finir par avoir peur des femmes, par ne plus savoir faire du tout, par ne plus vouloir du tout, et par devenir un connard, exactement comme elles se plaignent de nous, je vais finir par être un mec qui n'en a rien à foutre des filles, qui les baise et les balance. Je ne vais plus être attentionné, et serviable, je ne vais plus être le littéraire, l'architecte, le musicien, qui plait à ces dames parce que je m'en fous du foot, que j'ai pas la télé et que j'aime les voyages. Je vais faire tout ça mais pour moi, tout seul, et les minettes ce sera plus que pour le cul, ou alors même plus. Plus de minettes, plus d'emmerdes, plus à se demander est-ce qu'elle m'aime, est-ce qu'elle va appeler, pourquoi elle dit qu'elle peut pas ce soir, alors qu'elle avait l'air super motivée, que ça m'en faisait tourner la tête, pourquoi il faut toujours attendre des réponses, tester, jouer à qui sera le plus séduisant à la con, à qui sera le plus je suis irrésistible mais je ferai pas le premier pas.
Putain j'en ai marre de ce monde à la con, où les relations humaines sont devenues super compliquées, moi j'ai juste besoin de gens avec qui ce soit simple, on se dit tout, on essaye de se comprendre, on s'accepte, on s'aime ou on s'aime pas mais on laisse pas s'installer le doute, la merde de doute qui ronge et qui rend fou.
Si un jour, je rencontre une femme avec qui c'est comme ça,
alors pourquoi pas, je me jetterai dans l'aventure, et on aura des enfants, et
on en chiera la nuit mais on sera heureux souvent, et on s'engueulera et ce
sera encore meilleur après, mais si ça continue à être toujours vaseux, tout
d'hésitations et de viscosité maladive, alors niet, non et non je ne veux plus
jouer à ce jeu là.
Si je continue à jouer je vais en crever.
Commentaires :
Emilie Guillot |
des questions? des réponses?Salut Tristan, bien longtemps que nous ne nous sommes pas vu, pas parlé mais bon, j'ai une bonne mémoire et je garde un bon souvenir de toi. C'est marrant tous ces blogs que tu as écrit. J'ai regardé un peu, quelques trucs sur toi parce que je voudrais pouvoir garder un oeil sur tous les gens qui m'ont plu dans ma vie : par ex. Judith, Youenn, mes "copains d'avant" quoi. Bon c'est dur parce que la vie ne fait rien pour mais bon...bref! tout ça pour dire que j'ai trouvé ce petit coup de gueule génial! Ca me rappelle moi mais avec les garçons... J'aurais presque pu l'écrire. Dur dur parfois à encaisser tout ça! Ce truc m'a touché et je voulais te le dire. J'espère que depuis le mois de mars les choses vont mieux pour toi et que tu as gardé ta belle voix et ton beau coup d'archet. Salut l'artiste et une pensée pour toi ce soir, Emilie. |
à 23:03