LE MONDE SELON TELAP

Tenez, exercice original, essayons de regarder le monde différemment.

Je regarde par ma fenêtre, celle de mon atelier.
Globalement la vue est assez laide, on y distingue quelques espoirs d'harmonie vite épuisés par la masse de tel ou tel entrepôt.
Pèle-mèle on trouve là, sous mon regard, les glaces Miko, un espèce de gymnasium, les très longs et bleus Transports Frigorifiques Européens, Cryologistic, le nouvel Hôtel du Stade, et bien sur le Centre de Vente en Gros du Marché d'Intérêt Regional.

Les couleurs qui dominent sont le blanc, d'abord le blanc.
On voit des bâtiments, beaucoup de camions et voitures, les lampadaires, les bandes peintes des passages piétons, une parabole de réception satellite, les poteaux brillants d'une barrière qui part vers le Nord, et un petit panache de fumée.

Ensuite il y a un mélange gris-vert-brun dont on distingue peu les contrastes et qui fond en une seule masse sombre l'enrobé des routes, les parties ombragées de certains entrepots, une grande toiture en zinc, et la forêt au loin, déshabillée par l'hiver.

Un vrai gris foncé, différent celui là, est dans toutes les fenêtres des pièces éteintes, et dans les récurrentes grosses bandes de caoutchouc des portes sectionelles d'accès des camions des TFE.

Deux tas de palettes sont beiges.

Trois ou quatre arbres ont eu l'idée d'être à feuillage persistant, et agrémentent le tableau d'un vert émeraude foncé du meilleur goût.

Un petit peu de rouge, une 205 là bas, le nom d'un restaurant.

Le bleu est sur les TFE et la grille de miko.

Quelques palettes sont bleues aussi, tiens.


C'est marrant il y a très peu d'humains dans la photo d'une zone industrielle.